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La gare de Lormedy |
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Le principe de l'alimentation des LED repose sur un quadrupleur de tension selon un schéma vu sur Internet. L'élément principal est le circuit imprimé sur lequel sont soudées les LED d'une lumière blanche chaude. Celui-ci s'adapte au différentes voitures DEV inox Rivarossi ou Jouef, avec couloir central ou latéral, de type A5rtj, A7Dtj, A9j, A9tj, B9, B10myfi.
C'est un circuit imprimé en FR4, double face, trous métallisés, vernis épargne noir et sérigraphie blanche sur les 2 faces. Il mesure 270.5 x 27.5 mm et son format s'emboite parfaitement sous la toiture.
Les composants utilisés sont de type CMS, pour un montage en surface et non traversant à l'exception des 2 gros condensateurs. Le circuit imprimé est disponible sur demande.
Voici le plan dessiné avec le logiciel gratuit KiCad, avec lequel j'ai routé sur 2 couches le circuit imprimé ci-dessous.
Chaque série de LED consomme 0.8 mA sous 64V. Ramené au niveau du DCC, la consommation totale est de 6.5 mA. Une résistance additionnelle de 3.3k est placée en parallèle sur le DCC pour augmenter la consommation globale (+ 5.5 mA) afin que la voiture soit bien détectée par la rétro-signalisation. La consommation totale n'excède pas 12 mA par voiture.
Ces composants se trouvent facilement sur les sites de vente en ligne.
Le circuit imprimé se place au dessus du plafond de chaque voiture, sous la toiture. Il sera immobilisé par l'ajout d'un calage découpé dans un matériau souple d'une épaisseur de 5mm placé sous la toiture.
Un trou de 3mm de diamètre est percé dans le bas de chaque toilette pour monter les 2 fils qui proviennent des bogies.
Le câblage électrique au niveau des bogies dépend essentiellement de la méthode de captage électrique utilisée.
Selon la position des LED utilisées dans chaque configuration de voiture, il peut être nécessaire de découper le plastique supérieur du plafond de la voiture pour laisser passer certaines LED.
Un trou de 3mm de diamètre dans la plafond en plastique est suffisant pour qu'une LED CMS se place dedans sans affaiblir la structure.
Cette ouverture sera ajustée à l'aide d'un cutter.
Selon la configuration de la voiture à éclairer, certaines LED ne sont pas utilisées.
Dans une série de LED, les LED non utilisées sont remplacées par un fil soudé sur son empreinte pour ne pas rompre la continuité électrique de la série de LED.
La valeur de la résistance (R1 ou R2) qui limite le courant sera ajustée avec les valeurs indiquées sur le schéma en fonction du nombre de LED utilisées.
Ceci est nécessaire pour conserver une homogénéité d'éclairement dans une rame de voitures.
L'installation des LED des feux rouges nécessite le perçage de 2 trous de 2mm dans le dossier arrière de la voiture. Les LED de type canon 1.8mm sont collés dans les trous.
Selon l'éclairement souhaité, je recommande de câbler les 2 LED en parallèle avec 2 fils qui cheminent discrètement dans les coins de la voiture pour rejoindre le circuit imprimé sur lequel ils sont soudés.
En peignant les LED rouges avec une peinture noire du coté interne de la voiture, aucune fuite de lumière ne sera visible sur la voiture.
Un Interrupteur à Lame Souple (ILS) bistable situé sur le circuit imprimé, du coté de la toiture et au dessus du premier compartiment, permet d'allumer ou d'éteindre les feux rouges. En passant d'un aimant au dessus de la voiture, dans un sens il allume les feux rouges et en le retournant il éteint les feux rouges.
Pour info, différentes voitures se sont succédées, dénommées en fonction du train auxquelles elles étaient initialement destinées :
L'élément essentiel est le circuit imprimé sur lequel sont soudées les LED d'une lumière blanche chaude.
Celui-ci est uniquement destiné à une voiture CIWL Pullman à 8 baies avec cuisine, WPc Rivarossi 3634, avec attelage à élongation et tampon à ressort.
La position des LEDs suit l'architecture interne de la voiture pour obtenir un bon éclairage.
Le DCC prélevé sur les roues passe par un pont redresseur à diodes suivi d'un condensateur réservoir pour fournir l'alimentation des LED.
Les LED sont réparties en 3 groupes de 4, précédées d'une résistance pour limiter le courant qui les traversent.
Le fonctionnement avec du 12V analogique produira un éclairage variable moins réaliste.
C'est un circuit imprimé en FR4, double face, trous métallisés, vernis épargne blanc et sérigraphie noire sur les 2 faces. Il mesure 244 x 26 mm et son format s'emboite parfaitement sous la toiture. Il sert de plafond dans la voiture. Les composants utilisés sont de type CMS, pour un montage en surface et non traversant à l'exception du gros condensateur. Différents évidements lui permettent de s'emboiter parfaitement sur les structures internes de la voiture. Le circuit imprimé est disponible sur demande.
Voici le plan dessiné avec le logiciel gratuit KiCad, avec lequel j'ai routé sur 2 couches le circuit imprimé ci-dessous.
Chaque groupe de LED consomme 0.8mA sous 17Vdc. Une résistance additionnelle de 2.2k est placée en parallèle sur le DCC pour augmenter la consommation globale (+ 7.5 mA) afin que la voiture soit bien détectée par la rétro-signalisation. La consommation totale en DCC est de 11 mA.
Ces composants se trouvent facilement sur les sites de vente en ligne.
Le circuit imprimé sert de plafond à la voiture, sous la toiture. Il sera immobilisé par l'ajout d'un calage découpé dans un matériau souple d'une épaisseur de 5mm placé sous la toiture.
Un trou de 3mm de diamètre est percé dans le bas de chaque toilette pour monter les 2 fils qui proviennent des bogies.
A chaque extrémité, un trou est prévu dans le circuit imprimé pour passer les fils afin de les souder sur des plots au dessus du circuit imprimé.
Le câblage électrique au niveau des bogies dépend essentiellement de la méthode de captage électrique utilisée.
Ici la voiture a des axes totalement isolés des roues ce qui permet le captage du courant par frottement de lamelles cuivrées sur toutes les roues.
La valeur des résistances (R1, R2 ou R3) qui limitent le courant sera ajustée si nécessaire pour conserver une homogénéité d'éclairement dans une rame de voitures.
La durée pendant laquelle les LEDs restent allumées après une coupure électrique dépend de la capacité du condensateur et de la consommation des LEDs.
Le condensateur de 1000µF est bien dimensionné pour conserver l'éclairage de la voiture pendant plusieurs secondes après une absence d'alimentation.
Organiser les LEDs en 4 groupes de 3 LEDS en série serait sensiblement plus favorable pour avoir un éclairement qui dure plus longtemps après une coupure électrique.
Il existe plusieurs méthodes pour capter le courant provenant des rails au niveau des roues. Premièrement, celles-ci doivent être isolées électriquement l'une de l'autre.
Selon le type d'essieu, le captage électrique peut s'effectuer sur l'axe des roues ou directement sur les roues.
Voici les méthodes couramment employées :
Avec la participation de Mathieu A. et Maxime N. pour la conception en 3D.
Les attelages magnétiques permettent de rapprocher les voitures munies d'attelages à élongation.
En ligne droite, les tampons deviennent jointifs et les soufflets se touchent pour ressembler à leur modèle à l'échelle 1.
De plus les attelages restent alignés ce qui est favorable au système à élongation des voitures, en marche avant et aussi en marche arrière.
Conçus avec 2 aimants néodymes électriquement conducteurs, on peut alimenter toute une rame de voitures à partir d'une seule source électrique.
Les fils ne seront pas soudés sur les aimants car la chaleur diminuera leur magnétisme. Les fils seront coincés dans le logement des aimants qui seront collés avec de la colle forte.
2 aimants conducteurs transmettent les 2 polarités des rails de voiture en voiture pour pouvoir éclairer celles-ci.
Ceci diminue la pose de captage de courant sur toutes les voitures ce qui réduit le freinage induit par les différents systèmes de captage de courant sur les roues.
Je recommande de capter le courant sur plusieurs voitures, sur la voiture de tête et sur une voiture de queue pour assurer la retro-signalisation.
Cependant les aimants de catégorie N35 sont un peu faibles pour tirer beaucoup de voitures surtout si le captage du courant augmente le freinage des voitures.
L'utilisation d'attelages magnétiques à 4 aimants permettrait d'augmenter la force d'aimantation de ces derniers.
Les aimants de diamètre 2mm offrent une surface de contact de 3.14mm² et ils sont moins volumineux au niveau d'un attelage à 4 contacts.
On pourra soit doubler les connexions DCC entre voitures ou utiliser ces 2 contacts supplémentaires pour véhiculer une commande d'éclairage ou autre.
Mais la surface de contact est presque la même avec 4 aimants de diamétre 2mm ou 2 aimants de diamétre 3mm.
J'ai fait des essais avec 2 aimants N35 de diamètre 3mm x 3mm offrant une surface de contact de 7.07mm². Ils occupent déjà beaucoup de place au niveau de l'attelage et leur force de traction reste correcte.
Il est important que les aimants soient parfaitement alignés dans le plan des contacts pour garantir un bon attelage.
En alternant leur coté Nord et leur coté Sud sur le même attelage, les aimants s'aligneront automatiquement en refermant correctement les champs magnétiques qui les traversent.
Ainsi les voitures pourront être attelées dans n'importe quel sens puisque les aimants respectent une symétrie alternée.
N S face à S N (cas de 2 aimants)
ou
N S face à S N (cas de 4 aimants)
S N face à N S
Autre avantage : un attelage à 2 aimants pourrait se connecter à un attelage à 4 aimants (de même diamètre) sans risque électrique si les attelages sont placés à la même hauteur.
Les attelages à élongation sont très sensibles à l'effort de traction qui est exercé sur eux.
Le freinage induit par le captage de courant sur les roues des voitures augmente cette tension et le système d'élongation se bloque parfois dans une position avec des attelages classiques à boucle.
Ce dysfonctionnement à pour effet de provoquer un déraillement du bogie adjacent sur le prochain aiguillage.
Les attelages à crampon Roco obligent les attelages à rester alignés mais ils n'améliorent pas la situation car ils ont tendance à se décrocher tout seul.
Les attelages magnétiques présentent une solution intéressante qui oblige les attelages à rester alignés ce qui est favorable.
Le freinage induit par le captage électrique doit être limité en utilisant une ligne d'alimentation continue dans toute la rame de voitures grâce à la paire d'aimants contenus dans chaque attelage, métalliques donc conducteurs.
La distance entre tampons est réduite mais cela n'est pas sans conséquence. En effet dans les courbes et contre-courbes très serrées, les tampons peuvent s'accrocher ce qui conduit à un déraillement inévitable.
Autre point important pour les réseaux qui disposent d'une rampe, quand les soufflets sont jointifs, le haut des soufflets peut se toucher au bas de la rampe selon l'angle de départ.
Cela peut provoquer un dételage inopiné. Pour éviter ce désagrément je recommande de garder un espace de 1mm entre les soufflets.
Pour utiliser les attelages magnétiques en toute sécurité, il faut utiliser des grands rayons de courbure, éviter les contre-courbes trop rapprochées et adoucir le départ des rampes.
Pas facile quand on dispose d'une surface réduite !
Vu la faible consommation de courant des éclairages ainsi réalisés, il n'est pas nécessaire d'ajouter un interrupteur pour éteindre la voiture.
Les gros condensateurs réservoirs d'énergie évitent le clignotement des éclairages quand les roues ont un mauvais contact temporaire avec les rails.
Ils garantissent un éclairement constant des voitures. L'ajout de passagers devient indispensable avec l'éclairage des voitures.
La meilleure solution serait de remplacer intégralement les bogies avec des bogies neufs intégrant des paliers conducteurs pour supprimer le freinage et d'utiliser des attelages magnétiques pas totalement jointifs.
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